LE CABINET
Votre avocat préjudice corporel à Lyon
Diplômé avec mention de l’unique Master II français consacré exclusivement au Droit de la réparation du dommage corporel, j’ai toujours souhaité consacrer mon activité à l’accompagnement des victimes de préjudices ainsi que de leurs proches. En tant qu’avocat en préjudice corporel, mon objectif est de leur permettre d’obtenir la reconnaissance de leur statut, et une juste indemnisation de leurs dommages physiques et psychologiques.
Après avoir eu le privilège de me former durant plusieurs années auprès de différents cabinets d’avocats spécialisés en réparation du dommage corporel, je dispose de compétences approfondies et d’une solide expérience en la matière.
J’emploie dorénavant toute mon énergie à la défense des victimes, quelle que soit l’ampleur de leurs séquelles. Ma mission consiste à lutter pour que leurs droits et ceux de leurs proches ne soient pas bafoués, et que chacun perçoive la meilleure indemnisation possible.
J’interviens ainsi pour les victimes directes et indirectes de dommages, consécutifs notamment aux évènements suivants :
Accident de la route
Piéton, Conducteur, Passager,
En voiture, Moto, Vélo, Trottinette électrique
A bord de tout autre engin de déplacement
Accident médical
Erreur chirurgicale ou de diagnostic, Infection nosocomiale,
Aléa thérapeutique, Défaut d’information...
Infraction
Agression ou tout autre type de violences, volontaires ou involontaires, physiques ou sexuelles
Accident du travail
Accident ou maladie professionnelle,
Avec ou sans faute inexcusable de l'employeur
Accident de la vie
Accident domestique, avec ou sans responsable, prévoyance, contrat GAV, morsure de chien...
Accident de sport
Tout type d'activité sportive pratiquée en club ou en loisir, avec ou sans tiers responsable
Pourquoi faire appel à un avocat en préjudice corporel ?
1. Il est nécessaire de ne pas rester seul et sans assistance efficace au cours de la procédure
Dans les suites de la survenance de son dommage, accident, ou agression, la victime ne pense évidemment pas tout de suite à son indemnisation future. Elle est dans un premier temps logiquement préoccupée par son rétablissement, et par les conséquences directes et instantanées du dommage dans sa vie personnelle, professionnelle et familiale.
La question de l’indemnisation se posera secondairement. Car même si ce n’est pas forcément sa priorité immédiate, la victime bénéficie généralement d’un droit à indemnisation intégrale de ses préjudices.
Parfois elle l’ignore, et le découvre en recevant une offre indemnitaire de la part de son assureur ou de celui du responsable.
Si elle désire faire valoir ses droits, elle se rend alors compte au fur et à mesure que la procédure peut s’avérer complexe, et paradoxalement, au lieu de lui apporter de l’aide, est susceptible d’engendrer de l’inquiétude et des soucis supplémentaires.
Parfois, son adversaire lui refuse à tort toute indemnisation.
- Suite à un accident de la route, une agression, une erreur médicale ou tout autre dommage, vous avez eu le sentiment de vous retrouver seul et désarmé, face à un assureur bien plus puissant que vous ?
- Votre assureur ou celui du responsable fait tout pour ne pas vous payer, ou pour limiter votre indemnisation ?
- Un médecin expert vous a reçu pour évaluer vos préjudices, et vous avez alors senti qu’il les minimisait ou ne prenait pas en compte certains éléments ?
- Vous avez le sentiment de ne pas totalement comprendre les enjeux et le fonctionnement de la procédure d’indemnisation qui est en train d’être menée, que l’on ne vous a pas expliquée clairement ?
- Vous n’osez pas aller à l’encontre de l’assureur ou du fonds tenu de vous indemniser, par crainte de la complexité juridique de la situation ?
- Vous pensez que le recours à un avocat est réservé aux personnes présentant de très lourdes séquelles, ou des moyens financiers significatifs ?
- Vous vous demandez si vous avez été suffisamment blessé pour que cela vaille la peine de discuter de votre indemnisation ?
- Vous aimeriez faire appel à un avocat mais craignez que son coût ne soit trop élevé ?
- D’une manière générale vous sentez au fond de vous que quelque chose ne va pas ?
Sachez que vous n’êtes pas les premiers à vous retrouver dans cette situation. Toutes ces préoccupations sont vécues par un grand nombre de victimes de dommages corporels, qui se posent souvent ce genre de questions.
Ces interrogations sont légitimes et totalement justifiées, d’autant plus qu’un grand nombre de solutions peuvent leur être apportées, à condition de ne pas rester seul et désarmé face à un adversaire souvent bien plus puissant que vous, mais de faire appel à un avocat en dommages corporels ayant des connaissances approfondies et une réelle expérience dans ce domaine.
2. Les assureurs et fonds de garantie profitent souvent de l’ignorance des victimes et de leurs proches, pour leur verser une indemnisation inférieure à celle à laquelle ils ont droit
En tant que victime ou proche d’une victime, vos intérêts sont logiquement opposés à ceux de votre adversaire. Ce dernier peut parfois être votre propre assurance, l’assurance du responsable du dommage, ou encore un fonds de garantie.
Même lorsqu’il est censé avoir l’obligation de vous verser une indemnisation, cet adversaire a tout intérêt à essayer de ne pas le faire, ou d’en réduire le montant autant que possible. Il ne faut donc certainement pas le voir comme un allié ni comme un partenaire, son objectif est purement économique y compris lorsqu’il s’agit de votre assureur habituel.
Le payeur parviendra facilement à limiter le coût de l’indemnisation qu’il devra verser, voire à refuser de la verser, lorsque la victime ignore ses droits, ne maîtrise pas la procédure, et se trouve dans une situation de solitude, de détresse et d’épuisement en raison de l’accident et des nombreuses démarches parallèles à réaliser.
De son côté, ce payeur sera la plupart du temps entouré d’avocats et de médecins défendant ses intérêts.
Par exemple il est fréquent que l’assureur devant indemniser une victime, lui oppose un refus injustifié, ou lui propose d’organiser une expertise médicale de ses préjudices afin de calculer le montant de l’indemnisation. La victime ignore alors que le médecin qui va l’examiner dans ce cadre est missionné par l’assureur lui-même, pour lequel il travaille, et par qui il est rémunéré.
Son rapport d’expertise sera donc bien moins favorable que celui qui serait rendu par un expert neutre et impartial, et l’assureur se basera dessus pour refuser d’indemniser, ou pour présenter une offre d’indemnisation à la victime qui sera presque toujours beaucoup plus basse que celle à laquelle celle-ci pourrait prétendre.
A l’inverse, si la victime a recours aux services d’un avocat en dommage corporel, ce dernier pourra si besoin demander au juge la désignation d’un médecin expert qui ne soit pas affilié à une compagnie d’assurance.
L’avocat pourra ensuite assister à l’expertise, si besoin aux côtés d’un autre médecin spécialisé dans la défense des victimes, afin de s’assurer que tous les préjudices soient bien pris en compte. Ainsi l’avocat en dommages corporels pourra faire reconnaître l’engagement d’une responsabilité, puis le droit à indemnisation intégrale de son client.
Il sera en outre facilement capable de juger une offre d’indemnisation en la comparant avec les sommes qu’il est en mesure d’obtenir dans des cas similaires.
Par conséquent il saura conseiller au mieux la victime. Si besoin il négociera à la hausse l’indemnisation auprès de l’assurance ou du fonds de garantie, et agira en justice si les discussions n’aboutissent pas correctement, soit parce que l’assureur refuse toujours de s’exécuter, soit car il s’obstine à présenter une offre insuffisante.
Cet exemple parmi tant d’autres montre à quel point la victime directe ou indirecte d’un dommage corporel a tout intérêt à s’entourer d’un avocat compétent pour ne pas être lésée, et remédier à cette inégalité entre sa situation et celle de l’assureur, afin d’obtenir une indemnisation beaucoup plus élevée et conforme à ses droits.
Ne vous y trompez pas, la pratique démontre que la victime sera toujours largement gagnante en se faisant assister par un avocat, et ce quel que soit l’importance de ses séquelles. Même en tenant compte des honoraires de celui-ci, ce sera toujours plus avantageux pour elle économiquement, tant son indemnisation sera supérieure.
Le gain apporté du fait de l’intervention d’un avocat en dommages corporels est donc toujours très supérieur au coût de ce dernier.
Pour l’ensemble de ces raisons, ne restez pas seul et sans assistance. Vous avez déjà suffisamment de choses à gérer suite à l’accident (convalescence, rééducation physique et/ou psychique, démarches administratives, réorganisation du quotidien et parfois du mode de vie personnelle, professionnelle et familiale, etc).
Faites confiance à un avocat qualifié et expérimenté en matière de dommages corporels, travaillant en partenariats avec des médecins-conseils de victime et différents professionnels compétents (ergothérapeutes, architectes, experts-comptables, etc), afin défendre vos intérêts avec vigueur et indépendance, pour vous permettre d’obtenir la meilleure indemnisation possible.
3. Méfiez-vous de certains professionnels non-avocats prétendant défendre vos intérêts
La victime ne doit surtout pas rester seule, mais son attention doit encore être portée sur les personnes qu’elle va choisir pour s’entourer.
Je recommande à toute victime de se méfier de certaines personnes ou sociétés commerciales, se présentant comme expert d’assuré, ou cabinet de recours.
Contrairement à celle d’avocat, cette activité n’est pas réglementée, et n’est soumise à aucun règle déontologique.
Cela signifie qu’aucun diplôme n’est exigé pour se présenter comme un expert d’assuré, et que chacun peut donc revendiquer ce titre, indépendamment de ses réelles compétences en la matière.
Etant donné qu’en dehors de certains cas exceptionnels, seuls les avocats peuvent introduire une action en justice et y représenter une personne, les experts d’assurés ne perçoivent pas d’honoraires si la négociation amiable avec l’assureur échoue. Leur intérêt ne rejoint donc pas forcément les vôtres, dès lors qu’ils sont presque obligés de transiger et de trouver un accord avec l’assureur tenu de vous indemniser, quel que soit le montant qui va être proposé par ce dernier.
A l’inverse, si l’avocat en charge de votre dossier estime que l’offre de l’assureur n’est pas satisfaisante, il n’a aucune difficulté à intenter un procès afin d’obtenir pour son client des sommes bien plus élevées.
D’ailleurs votre adversaire le sait pertinemment, et se trouve donc dans les négociations en position de force face à l’expert d’assuré, puisqu’il il sait que celui-ci sera quasiment obligé d’accepter son offre, sous peine de ne pas pouvoir aller plus loin dans le dossier et de ne pas percevoir ses honoraires. Certains cabinets de recours répondront que s’ils ne parviennent pas à obtenir à l’amiable une indemnisation suffisante, ils n’acceptent pas d’offre au rabais et redirigent alors la victime vers un avocat. Dans ce cas autant ne pas perdre de temps et confier dès le départ son dossier à ce dernier.
A l’inverse, lorsqu’il négocie avec un avocat, l’assureur sait que ce dernier peut l’assigner en justice à tout moment s’il ne lui donne pas satisfaction. Les discussions se déroulent donc de manière radicalement différente.
Enfin, les avocats en plus d’être les seuls à pouvoir représenter quelqu’un en justice, sont tenus notamment de suivre une formation continue tout au long de leur carrière, et ont le devoir de modérer leurs honoraires. Aucune de ces obligations destinées à protéger le client ne pèse sur les personnes exerçant ce genre de professions.
Quel avocat choisir ?
- Comment choisir un avocat préjudice corporel ?
- Qui est le meilleur avocat pour l’indemnisation de dommages corporels ?
- Quels critères sont déterminants dans le choix d’un avocat préjudice corporel ?
- Comme savoir si un avocat préjudice corporel est compétent ?
Ces questions se posent fréquemment pour les victimes et leurs proches.
En cas de dommages corporels, pour parvenir à choisir au mieux son avocat et ainsi obtenir la meilleure indemnisation possible de ses préjudices, les éléments suivants sont déterminants et doivent faire l’objet d’une attention particulière.
Premièrement, il est vivement conseillé de se tourner vers un avocat spécialement formé à l’indemnisation des dommages corporels, et disposant d’une véritable expertise en la matière, et ce même si vos préjudices ne vous paraissent pas exorbitants.
Personne ne peut être spécialisé dans tous les vastes domaines du droit. Un chirurgien orthopédique et un cardiologue sont tous les deux médecins, pourtant vous ne vous feriez pas opérer d’une fracture de la jambe par un cardiologue.
Les choses sont identiques en matière d’indemnisation de dommages corporels. Vous obtiendrez de meilleurs résultats avec un avocat expert en la matière, quelle que soit l’ampleur de vos préjudices.
L’indemnisation du dommage corporel est une matière complexe et subtile. Si certains grands principes peuvent facilement être connus de tous, il existe aussi des règles et des mécanismes très pointus et spécifiques, mais non moins importants, dont la connaissance et la parfaite maîtrise est fondamentale pour obtenir des résultats plus efficaces.
Il existe une multitude de régimes de responsabilité et d’indemnisation, dont certains peuvent s’avérer particulièrement techniques dans leur mise en œuvre. Un avocat habitué à les manier sera plus facilement susceptible de parvenir à faire reconnaître l’engagement d’une responsabilité, qui parfois ne dépend pas de l’existence ou non d’une faute du responsable.
En outre il n’existe pas de barème permettant de calculer ou de simuler l’indemnisation des préjudices. Pour une même lésion subie par deux personnes distinctes, les indemnités perçues peuvent être totalement inégales. Leur montant varie en fonction de différents éléments de faits, de l’application ou non de certaines règles, et de l’intervention ou non aux côtés de la victime d’un avocat expert en dommage corporels.
Il est donc indispensable de faire appel à un avocat capable de mobiliser l’intégralité des connaissances et techniques permettant de chiffrer au mieux l’indemnisation des préjudices subis.
Sachez que le juge a l’interdiction d’octroyer à la victime plus que ce qu’elle ne demande (sinon il est dit qu’il statue « ultra petita »). Donc si par exemple la victime aurait pu percevoir 100 000 € mais que son avocat n’en demande que 30 000 €, elle n’aura jamais plus que 30 000 €. Il est donc essentiel que l’avocat sache parfaitement évaluer l’indemnité pouvant être réclamée, afin que la victime ne soit pas lésée par son indemnisation, après l’avoir déjà été par son accident.
Pour répondre à cet objectif, j’ai décidé de consacrer mon activité uniquement à des dossiers d’indemnisation de dommages corporels. J’exerce donc chaque jour exclusivement dans cette discipline, de manière intensive et régulière.
En plus d’avoir besoin de réelles compétences théoriques et pratiques en la matière, qui ne peuvent s’acquérir que par une pratique fréquente et minutieuse, l’avocat compétent en dommages corporels doit savoir s’entourer si besoin de différents professionnels tout autant spécialisés, intervenant également pour défendre les victimes, particulièrement au stade de l’expertise médicale.
En effet, l’indemnisation sera discutée sur la base d’un rapport d’expertise médicale.
C’est pour cela que dans le but d’obtenir le meilleur rapport possible, mon Cabinet travaille si nécessaire en partenariat avec des médecins-conseils, ou encore des ergothérapeutes, des architectes, et des experts-comptables, tous spécialement formés à la défense des intérêts des victimes de dommages corporels, et totalement indépendants des compagnies d’assurance.
J’ai donc à cœur d’accompagner mes clients aux réunions d’expertise, assisté si besoin de professionnels qualifiés, après que nous ayons préparé tous ensemble cette réunion de manière rigoureuse en amont. Le rapport d’égalité entre la victime et le payeur est ainsi restauré, car celle-ci sera défendue efficacement.
Cela permet aux victimes de préjudices d’obtenir une meilleure satisfaction, premièrement car cette présence lors de l’expertise est rassurante, mais surtout car couplée à ce travail préparatoire rigoureux, elle permet d’obtenir un rapport d’expertise prenant mieux en compte leur situation, la réalité de leur quotidien et de toutes leurs problématiques.
Par conséquent il sera possible de bénéficier d’une indemnisation optimale.
Ma manière de procéder
1. Mes engagements
J’interviens aux côtés des victimes de dommages corporels et de leurs proches, sans aucune condition liée à la gravité du dommage et des préjudices.
Quelle que soit son ampleur, aucune souffrance ne doit être minimisée ou déconsidérée. Je considère que chaque dossier est unique, doit être traité avec la même implication, et nécessite d’être travaillé et défendu sérieusement et de manière approfondie.
Toutefois je n’engage personne dans une action inévitablement vouée à l’échec, et informe systématiquement les victimes lorsque le montant prévisible de l’indemnisation s’avère plus faible que le coût de la procédure.
Mes clients trouvent toujours en moi un avocat réactif, disponible, compétent et à l’écoute, offrant un accompagnement personnalisé à chaque étape de la procédure.
Après avoir été diplômé d’un Master II consacré uniquement à la réparation et l’indemnisation de tout type de Dommages Corporels, j’ai acquis plusieurs années d’expérience auprès de cabinets spécialisés dans cette matière.
Désormais je me consacre à cette discipline de manière exclusive et quotidienne, ce qui me permet de disposer d’une véritable expertise en la matière. Enfin, je suis inscrit au sein de la Commission Droit de la Santé du Barreau de Lyon, et assiste chaque année à des conférences et des séminaires portant sur l’indemnisation des victimes de dommages corporels, afin de toujours parfaire et actualiser mes connaissances théoriques et pratiques.
Certains choix stratégiques et procéduraux sont spécifiques à chaque affaire, compte tenu notamment des éléments de fait, de la situation et de la volonté de la victime.
Néanmoins certains aspects sont communs à chaque dossier. Ainsi, pour accompagner mes clients de la manière la plus optimale, je procède généralement de la manière décrite ci-après, dans la grande majorité des cas.
2. Le premier rendez-vous
Le premier rendez-vous est toujours totalement gratuit. Il peut être réalisé au sein de mon cabinet, mais je peux me déplacer à votre rencontre si nécessaire, notamment en milieu hospitalier, en centre de rééducation, établissement de SSR, ou encore à votre domicile en cas d’impossibilité de vous transporter. Cet entretien peut se tenir en visioconférence si vous le désirez.
Ce rendez-vous me permettra d’entendre votre récit des évènements, de recueillir vos doléances et les problématiques rencontrées, de prendre connaissance des documents apportés et de répondre aux questions que vous vous posez.
Suite à cela un bilan sera effectué, nous ferons le point et je vous livrerai mon analyse de la situation.
S’il y a lieu je vous informerai sur les différentes stratégies que nous pouvons envisager de mettre en place, selon les éléments de votre dossier, vos besoins, vos attentes et votre volonté.
Bien entendu, mes honoraires seront évoqués de manière claire et transparente lors de ce rendez-vous.
En tout état de cause, je procède systématiquement à une étude coût/bénéfice de mon intervention avec tous mes clients, avant que ceux-ci me confient leur dossier. L’objectif est que le coût de mon intervention aux côtés de chaque client, soit toujours largement inférieur à celui de l’indemnisation que je lui aurai permis d’obtenir. En d’autres termes, je fais en sorte que mon service soit toujours rentable pour les victimes de dommages corporels qui me confient la défense de leurs intérêts.
Dans les rares cas où la possibilité pour la victime d’obtenir une indemnisation de ses préjudices n’est pas garantie, je l’en avertis toujours expressément avant de démarrer toute procédure.
3. L’obtention de provisions à l’encontre de l’adversaire
Que son indemnisation finale soit fixée amiablement après des négociations avec l’adversaire, ou suite à un jugement, la victime de dommages corporels aura toujours dû patienter un certain temps entre son accident et le moment où ses indemnités finales lui seront définitivement versées.
Pour atténuer cette problématique, dès que cela est possible je demande toujours, si besoin en saisissant le juge des référés, à ce qu’une provision (c’est-à-dire une avance sur l’indemnisation finale) soit versée le plus vite possible à la victime.
Cela vise à ce qu’elle puisse percevoir une première somme d’argent de manière rapide et accélérée. La situation de la victime du dommage sera donc améliorée dans l’attente de son indemnisation finale et définitive.
4. La construction du dossier et l’expertise
L’avocat ne doit pas être passif durant la phase de préparation du dossier, et surtout durant la phase d’expertise.
En effet l’expertise médicale, va permettre de déterminer les causes du dommage et surtout l’étendue exacte des préjudices subis par la victime.
La réussite du dossier se joue en grande partie à ce stade, car c’est ce rapport d’expertise qui va servir de base et d’outil de travail, tant pour les parties que pour le juge si la procédure est judiciaire.
Si le rapport n’est pas favorable les probabilités de succès seront réduites, la victime de dommages corporels aura moins de chance d’être correctement indemnisée, voire simplement d’être indemnisée. Il est donc essentiel de tout faire pour obtenir le meilleur rapport possible, tout d’abord en transmettant en amont à l’expert désigné les pièces pertinentes et nécessaires correctement classées et triées.
Après avoir préparé la réunion d’expertise avec mes clients, je m’attache à les accompagner et les assister au cours de celle-ci, pour les y défendre face aux médecins et avocats servant les intérêts de leur adversaire.
Si cela est opportun je peux missionner un médecin-conseil pour intervenir à mes côtés, afin de défendre la victime sur des questions d’ordre purement médical.
En effet lorsque cela est nécessaire, mon Cabinet a l’habitude de travailler en coopération avec différents professionnels du dommage corporel (médecins-conseils de victimes, ergothérapeutes, architectes, experts-comptables, etc)., qui auront pour rôle d’intervenir avec moi pour défendre mes clients sur des points techniques, avant, durant et après l’expertise.
5. Le déroulement de la procédure
A l’inverse, engager une procédure judiciaire permet d’obtenir une indemnisation plus élevée, mais dans des délais plus longs, en raison de la lenteur actuelle de la justice.
Je n’ai aucune difficulté à m’engager dans l’une ou l’autre de ces voies. Je ne pousse pas à tout prix mes clients à refuser la négociation et à saisir un juge, tout comme je ne transige pas à n’importe quelle condition.
Que la victime d’un dommage choisisse d’accepter une indemnisation amiablement négociée, ou de porter l’affaire devant le Tribunal compétent, il est important qu’elle connaisse bien les avantages et inconvénients de chacune de ces solutions, pour se décider en toute connaissance de cause.
C’est pour cela que je m’efforce de les exposer de manière précise à mes clients tout au long de la procédure. Je leur fournis toujours une analyse objective, personnalisée au regard de leur situation et du dossier, à propos des offres d’indemnisation qui pourraient être proposées par l’adversaire, et de la pertinence d’accepter ces offres ou de les refuser pour saisir un juge.
Le dernier mot revient toujours au client, et après lui avoir donné mon avis et expliqué de manière claire et exhaustive les enjeux du choix de la voie amiable ou judiciaire, je m’adapte à sa volonté.
Parfois, certains ne souhaitent assurément pas s’engager dans une procédure judiciaire. Dans ce cas, je me charge de négocier avec le payeur la meilleure indemnisation possible, l’offre la plus satisfaisante, au regard des éléments du dossier préalablement bâti. En effet, faire appel à un avocat en dommages corporels ne signifie pas forcément s’engager dans un procès par la suite.
A l’inverse, d’autres personnes pour diverses raisons, sont réticentes à l’idée de faire des concessions, et ne veulent faire aucun cadeau à la personne tenue de les indemniser, quitte à assigner celle-ci devant le Tribunal si cela permet d’obtenir une indemnisation plus haute. Dans de telles situations, je n’hésite alors pas à engager une procédure judiciaire en saisissant le Tribunal compétent.
Vous l’aurez compris, rien n’est figé ou décidé à l’avance, et le choix d’une procédure ou d’une autre doit être déterminé après une analyse approfondie des éléments du dossier, et surtout être effectué en conformité avec la volonté du client. La décision finale sera toujours effectuée par celui-ci en connaissance de cause, après avoir été correctement informé par son avocat en dommages corporels.